Qu’allons-nous en faire ?

C’est du chaos que nait la lumière, c’est la peur de perdre qui peut nous amener à trouver l’impossible, c’est le désir né de nos entrailles, l’envie débordante d’un autre demain qui sont capables de nous faire construire des cathédrales.

Serons-nous capables de renouveau à l’issue de ce chaos ?

Je ne parle pas de capacités physiques ou intellectuelles, je parle là de notre capacité à tracer de nouveaux sillons, à ancrer de nouveaux comportements, à lâcher nos illusions pour nous élever vers la plus belle part de nous même : notre humanité.

Je sais que nous sommes doués pour retomber dans nos anciens travers, pour nous fondre dans le confort dés qu’il revient, pour retrouver à tout prix ce que nous connaissons. Or, ce que nous connaissons cherche à mourir, depuis un moment déjà, mais nous nous y accrochons. Par ignorance ? Par égo ? Par paresse ?  Ou peut être par peur d’un demain encore inconnu et qui reste à construire ?

Cette parenthèse forcée nous offre l’opportunité d’inventer un nouveau monde, mais demain, si nous ne changeons rien, encore plus que jamais nous devrons cesser de croire à la suprématie de notre espèce car nous aurons démontré que nous ne savons pas apprendre.

Alors que le confinement a forcé notre regard vers l’intérieur, il nous a permis d’entendre les résonances de nos cœurs, ces appels subtils que l’on écoute trop peu et qui pourtant nous guident vers notre épanouissement et celui de plus grand que soi.

L’histoire nous offre un espace inédit pour inventer de nouveaux modèles alors laissons jaillir nos plus belles envies, osons dépasser ce qui nous semble impossible et co-créons dans la confiance un monde qui nous fera quitter cette terre heureux et fiers de nos accomplissements.